SUGGESTIONS DE LECTURE PAR LES MEMBRES DU CLUB
An de grâce 1327, la chrétienté est en crise. L'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine du Sud de la France pour participer à une rencontre entre franciscains prônant la pauvreté du Christ et partisans d'un pape amateur de richesses. Dès son arrivée, il se voit prié par l'abbé de découvrir au plus vite la raison de la mort violente d'un de ses moines, retrouvé assassiné...
A la fin du Moyen Age, chaque costume indiquait la profession, le statut social et al région de la personne qui le portait. L'habillement n'est pas une affaire de mode, il intervient dans la gestion des rapports sociaux. En dehors des princes, des chevaliers et des gens de l'Eglise, le peuple affiche avec fierté ses différences et chacun reconnaît, par l'habit et ses accessoires, la profession et la place dans la société des gens qu'il croise dans la rue.
XIVe siècle. Une province de France apeurée. Des enfants assassinés sans que nul ne parvienne à déjouer les manœuvres du meurtrier. Comment arrêter ces crimes abominables ? Qui osera s'atteler à cette tâche redoutable ? ardouin cadet-Venelle, un être différent au masque de cuir noir, dont la mort est le métier, s'y risquera-t-il ? Qu'il soit bourreau l'aidera-t-il pour mener l'enquête ? Comment concilier cette soif de vérité et le fait qu'il torture et tue au nom de la loi ? ...
1500. Il pleut sur Nantes. Dans les ateliers de maître Yann, de pâles jeunes filles piquent et brodent, parmi des monceaux de fils d'or. C'est là qu'Alix, dix ans, croise pour la première fois le regard de Jacquou, l'apprenti lissier venu de Tours. Son jeune âge n'entame en rien sa détermination; dans ces yeux, elle puise à la fois l'amour de sa vie et sa vocation : un jour, elle sera lissière, aux côtés de ce garçon, son mari.
Tableau complet de l'art européen du Moyen Age. Description des oeuvres les plus significatives de l'art roman et de l'art gothique dans les différentes disciplines artistiques.
C'est au Moyen Age que l'Europe a constitué sa culture propre, se dégageant notamment des influences méditerranéennes et orientales. Fort d'une telle certitude, Henri Focillon s'est attelé à la tâche. Le résultat est fascinant et, à ce jour, sans équivalent: une fresque immense qui décrit, par le menu, l'émergence et les singularités d'un nouvel univers culturel. Le nôtre, encore aujourd'hui.
Dans la seconde moitié du XVe siècle, la Slovaquie connaît une prospérité sans pareille. Si, du point de vue stylistique, l'art de cette période doit beaucoup aux artistes des régions germaniques limitrophes, et notamment de Vienne, des personnalités singulières développent une création originale, heureusement parfaitement préservée de nos jours. Les dimensions des oeuvres sont frappantes, statues comme tableaux étant souvent plus grands que nature. Certains retables sont immenses...
Tristan conduit Iseult la Blonde vers son futur époux, le roi Marc. A bord du navire, avant que les côtes de Cornouaille ne soient en vue, ils boivent un philtre qui les unit l'un à l'autre, pour trois ans, d'un amour indissoluble. Mais les noces d'Iseult et du roi seront célébrées et de l'amour les amants ne connaîtront que la souffrance. Racontée mille et une fois, cette vieille légende celte s'était déformée.
Jamais le Moyen Age n'avait encore inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d'une famille vivant au XIIIème siècle, dans le royaume de Saint Louis. Ce roman n’est pas un roman historique au sens habituel du terme. C’est un roman dans l’histoire. Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement, de deux d'entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie...
Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a appris le grec et le latin à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les étudiants, les curés, les protituées, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre...
Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.
Une utile synthèse sur les noblesses espagnoles au Moyen Age : Gerbet (Marie-Claude), Les noblesses espagnoles au Moyen Age, XIe- XVe siècles, Paris, Armand Colin, 1994.
Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peinture n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'oeuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources.
Les Vikings, toujours moins nombreux que leurs adversaires, sont les premiers à recourir systématiquement à la reconnaissance et au renseignement pour obtenir l'effet de surprise maximum au cours de leurs raids. Les Normands, forts de l'expérience viking, ne cesseront d'avoir recours à l'espionnage comme pour la conquête de l'Angleterre et de la Sicile. En Méditerranée, Byzance dispose d'une longue et solide tradition de l'action clandestine que les Croisades mettent en lumière...
(...) La médecine à base de plantes cultivées par les moines se perpétue oralement dans le peuple, mais, parallèlement, les apports venus de l'Antiquité, de pays lointains ou de découvertes, viennent modifier les pratiques médicales. Peu à peu, «médecine des riches» et «médecine des pauvres» comme elles sont souvent nommées dans les recueils médiévaux se différencient. (...)